Gestion de projet : gestion du temps, des projets, des personnes (et des risques)

Existe-t-il une corrélation entre la productivité individuelle et celle de l’équipe ? Comment les coordonner ?

Nous avons posé quelques questions à nos professeurs, nous avons parlé des méthodologies de gestion du temps et des ressources, qu’il s’agisse de projets individuels ou de groupes.

Dès cette année, nous avons dans notre catalogue une série de cours pour devenir de véritables Jedi Project Managers, et l’année prochaine (alerte spoiler !) viendra un cours avec les deux.

En cette époque pleine d’incertitudes, où tout change si vite, est-il encore utile de parler de méthodes et de règles pour bien gérer les projets ?

La réponse est oui, en effet : cela a de plus en plus de sens. Si vous ajoutez la désorganisation à l’incertitude, vous obtenez une recette pour le désastre. A l’heure où il faut naviguer à vue, se donner une méthode permet de réduire, autant que faire se peut, certains éléments d’incertitude. J’essaie de planifier ce que je sais afin de pouvoir laisser de la place pour gérer l’incertitude.

Bien gérer les projets ne signifie pas s’enfermer dans des règles, mais bien gérer les risques. Mais il est important de pouvoir choisir la bonne méthode pour le projet que nous devons entreprendre. Ou bien nous pouvons diviser le projet en plusieurs sous-projets et utiliser des méthodes différentes pour chacun d’eux, comme des briques, en les composant en fonction des besoins. De cette façon, nous pouvons avoir à la fois méthode et flexibilité.

Il ne gère pas des projets, mais des personnes. Chaque personne a des habitudes d’organisation qui lui sont propres, même au sein d’une équipe. Une équipe bien gérée doit garder à l’esprit, harmoniser et valoriser les particularités de chacun.

Dans une équipe focalisée sur un objectif commun, il est cependant essentiel que les pratiques soient partagées, y compris – trivialement – la communication, afin que la bonne organisation de chacun contribue à la réussite du travail en commun.

Je ne dois pas tout planifier, mais avoir des pratiques communes et partagées permet de travailler mieux et plus vite.

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Il est utilisé pour gérer les flux et les activités, c’est une philosophie de travail très large qui s’applique à de nombreux domaines d’action. On le voit appliqué par exemple dans l’industrie automobile, le développement de logiciels, etc. C’est une méthode assez complexe, très « japonaise », avec tout ce que cela comporte : elle est née sous le nom de TPS, Toyota Production System, puis rebaptisée Lean par les Américains lors de leur importation.

Une philosophie qui est née plus verticale sur le développement de logiciels et de produits. Il partage de nombreux principes comme l’accent mis sur les personnes, par exemple. Il tente de formaliser certaines choses qui, dans Lean, sont considérées comme allant de soi, comme déjà acquises, car intrinsèques à la culture japonaise, alors qu’en Occident il vaut mieux les rendre explicites.

Scrum est un cadre Agile : c’est un cadre léger pour développer des solutions et des produits complexes, donc un outil facile à comprendre mais difficile à utiliser. Elle fonctionne bien dans certains environnements mais ne convient pas à tous les projets.

Mais comment choisir la méthode à utiliser ?

N’oublions pas que la gestion de projet est constituée à 90% de communication : la plupart des problèmes sur les projets sont dus à un manque de communication entre les personnes. Existe-t-il une méthode parfaite ? Non, il y a celui qui convient le mieux à un groupe de personnes travaillant ensemble pour se comprendre.

Apprendre à gérer et organiser des projets, en cette période de travail à distance, c’est aussi apprendre à partager les objectifs de l’entreprise, et apprendre à contrôler non pas les personnes et le temps qu’elles passent à leur bureau, mais les éléments du projet qu’elles réalisent, afin d’intervenir si elles sont en difficulté.

Le cours que nous avons conçu a pour but de sensibiliser et de faire comprendre les outils dont nous disposons pour faire tout cela. Les variables sont nombreuses : le type d’équipe, le projet, les ressources disponibles.

Dans les cours, nous donnerons également de nombreux exemples pratiques : essayons d’utiliser une méthode sur certains projets et voyons où elle fonctionne et où elle ne fonctionne pas, quelles sont les limites et quels sont les avantages. Nous étudierons également certaines méthodes hybrides qui combinent des éléments tirés de méthodes codifiées : une approche plutôt intéressante.